Analyse de la tournée africaine de Lavrov :
Le ministre russe des Affaires étrangères est attendu dimanche soir à Oyo, fief du chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso, à 400 kilomètres au nord de Brazzaville, pour une visite de deux jours. C’est une visite pas comme les autres en cette période marquée par la crise russo-ukrainienne. Le Congo s’est toujours affiché comme un pays neutre dans ce conflit.
Avec Luc Michel, géopoliticien, nous avons analysé l’importance de cette visite.
LE CHEF DE LA DIPLOMATIE RUSSE SERGUEÏ LAVROV A ENTAME LA DEUXIEME ETAPE DE SA TOURNEE AFRICAINE DEBUTEE AU CAIRE EN EGYPTE.
Son avion a atterri vers 22h30 à l’aéroport international d’Ollombo, a constaté un journaliste de l’AFP. Son programme prévoit de passer une nuit dans ce fief du chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso, à 400 kilomètres au nord de Brazzaville. Le président Sassou Nguesso et le ministre Sergueï Lavrov auront des entretiens en tête-à-tête lundi.
Depuis que la Russie a envahi l’Ukraine en février dernier, le Congo-Brazzaville s’affiche comme un pays « neutre » dans ce conflit. Le ministre russe se rendra ensuite en Ouganda et en Ethiopie. Au Caire, il s’est efforcé de rassurer ses partenaires égyptiens, quant aux risques d’insécurité alimentaire, en Afrique notamment, après l’accord sur des « couloirs sécurisés » pour les exportations de céréales.
« Guerre en Ukraine, crise alimentaire, réchauffement climatique: l’Afrique au temps des incertitudes
Avec la guerre en Ukraine, de nouveaux défis ont pris le continent par surprise. L’approvisionnement en denrées de base est grandement menacé », commente Le Soir de Bruxelles : « c’est l’effet papillon : la guerre en Ukraine qui mobilise l’Europe a entraîné en Afrique des conséquences dramatiques, la plus visible étant le risque de pénurie de fertilisants et de denrées alimentaires telles que le blé. Cette crise à laquelle nul ne s’attendait s’est soudainement superposée à d’autres périls dont le réchauffement climatique et la prolifération de guerres qui minent des Etats fragiles et engendrent de nouveaux flux de réfugiés ».
Coupables : les sanctions occidentales !
L’insécurité alimentaire pourrait faire baisser de 3% le produit intérieur brut des pays africains.
CONGO-BRAZZAVILLE:
LE CHEF DE LA DIPLOMATIE RUSSE SERGUEÏ LAVROV ATTENDU DANS LE FIEF DU PRESIDENT SASSOU
Le ministre des Affaires étrangères est attendu dimanche soir à Oyo, fief du chef de l’État congolais Denis Sassou Nguesso, à 400 kilomètres au nord de Brazzaville, pour une visite de deux jours. C’est une visite pas comme les autres en cette période marquée par la crise russo-ukrainienne. Le Congo s’est toujours affiché comme un pays neutre dans ce conflit.
Selon le programme officiel de cette visite, la première du genre en terre congolaise, l’avion de Sergueï Lavrov va se poser sur l’aéroport d’Ollombo, près d’Oyo, ce dimanche à 20h15, heure locale. Il viendra du Caire, où le chef de la diplomatie russe commence sa tournée africaine.
En fin journée, il sera reçu par son homologue, Jean-Claude Gakosso. Lundi en fin de matinée, des entretiens en tête-à-tête sont prévus avec le président congolais qui n’a cessé d’affirmer que le Congo était neutre dans le conflit qui oppose Moscou à Kiev depuis cinq mois. Brazzaville promeut une résolution pacifique de ce différend et appelle les deux parties au dialogue.
Dans une tribune de l’unique quotidien de Brazzaville, Sergueï Lavrov salue la place de l’Afrique dans le contexte géopolitique actuel. « Aujourd’hui, les États africains jouent un rôle de plus en plus important dans la politique et l’économie globale », écrit-il, ajoutant qu’ils apportent « d’une manière énergique leur contribution au règlement des problèmes clés de notre époque ». Brazzaville et Moscou entretiennent des relations diplomatiques sans discontinuer depuis 1964.
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